lundi, mars 27, 2006

Le Pari de Pascal


Très intéressant et en quelque sorte (bien que je pensais comme ça avant de le découvrir) c'est la base de mon système de pensées. Bon, comme d'hab, je me le suis approprié à ma sauce et déformé et tout et tout. Ceux qui me connaissent bien savent que je suis quasi incapable de garder un truc tel quel sans en modifier l'usage ou le modifier lui-même, idem pour les pensées philosophiques... mais ça ç'est une autre histoire. En attendant voilà le Pari copier/coller tel quel de l'encyclopédie Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/).

Bonne lecture


La démonstration de Pascal

« Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude; et votre nature a deux choses à fuir : l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée, en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant choix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter. »
Pensées, Blaise Pascal (1670)

Explication

Vous pariez sur l'existence de Dieu :
:: s'il existe > Vous allez au paradis,
:: s'il n'existe pas > Vous retournez au néant.

Vous pariez sur l'inexistence de Dieu :
:: s'il existe > Vous allez en enfer,
:: s'il n'existe pas > Vous retournez au néant.

Il en déduit que, ne pouvant départager l'existence ou non de Dieu, ses deux hypothèses ont la même probabilité. Il en découle que croire en Dieu serait une solution statistiquement plus avantageuse.


Voilà, j'espère que ça vous a plu.
Tata (au revoir calédonien),

Dimitri

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Un peu court comme extrait...Bon, je viens t'embêter, mais je ne peux laisser passer cela, alors que j'avale les grands auteurs classés par siècles depuis deux mois (quand à l'analyse, je te passe les détails). Pascal en l'occurence et son texte sur "Le Pari" qui doit faire dans mon livre 4 pages..pfff....Texte adressé aux libertins de son époque (= à traduire par ceux qui ne croient pas en Dieu et préfère jouir des biens terrestres sans entraves spirituelle, Dieu, ce sera plus tard, après la mort). Il est surtout question de GAGNER les autres à l'idée de dieu. Et c'est là que le bas blesse. Il faut présupposer que l'interlocuteur soit déjà ébranlé par l'idée que dieu existe.
De plus, fidèle à lui-même, Pascal est un mathématicien, si on analyse son texte, il ne laisse pas son lecteur penser, il pense pour lui. Pratique non?

Bon je m'arrête là car je pourrais en faire des tartines.Et puis, ton idée de "détournement" est amusante.
Anne-çé

Asthyan World a dit…

Tu as raison j'ai légérement condensé l'idée pour n'en garder que la base. C'est vrai que notre bon vieux Pascal avait légérement tendance à faire de la propagande pour Dieu mais bon. Ce qui m'intéresse dans l'idée exposée ici est que finalement ce n'est pas la logique et la vérité qui doivent nécessairement présider à nos croyances mais bien notre quête du bonheur. ça y est, voilà mon "idée détournée" du texte. Qu'est-ce qui rend le plus heureux finalement ? Ne croire en rien et être cynique et négatif (je crois que certains appellent ça être réaliste") ou avoir foi en la magie de ce monde et notre raison d'être sur cette Terre (ce dire en somme, que la vie a un sens) ? moi je choisi de croire en ce qui me rend heureux même si, je l'avoue, mon cerveau agité fait que ma croyance doit d'abord lui être présenté pour qu'il la valide LOL.
Bise Anne-çé

Dimitri