vendredi, mars 31, 2006

Pensées (bis)


J'ai vécu un week-end et une semaine troublante : un WE éprouvant psychiquement (affectivement surtout) et une semaine de renouveau, bien que physiquement fatiguante (et ma voix l'est aussi LOL).
Voilà, le WE arrive et je ne sais pas trop quoi en faire. Bon j'ai déjà 4h de mon temps que j'offre pour le Sidaction demain (à la réception téléphonique des dons). Mais, après ça ? Pas grave, s'il fait beau, je vais me détendre et profiter de la vie (faites qu'il n'y ai pas encore un autre WE de pluie, j'en ai marre lol même si c'est sympa aussi là raz-le-bol mdr). Sinon, je vais peut-être (il faudrait et j'ai envie ...mais manque de courage pour m'y mettre lol et grrr) peut-être donc me remettre à mon roman. Enfin, on verra bien.
Et puis ç'est ça ou rêver, me prendre la tête et tout le reste LOL. Bon rêver, remarquez, ça a aussi du bon... Mais, Faites, hooo "qui vous voulez", que mes rêves soient un jour plus que ça parce que là parfois, y'en a marre.
Mais bon, voilà, mdr.

Bon je quitte pour profiter de ma soirée !
;-)

Bises tendres à tous,
xxx

Dimitri

jeudi, mars 30, 2006

Ma Calédonie, 3e escale


Compil de photos trouvées sur le web

Bah ce n'est pas exactement ma commune mais je suis à 20min en voiture du centre-ville de cette joulii capitale qu'est Nouméa. Et je m'y rend quand même 2 à 3 fois par semaine, alors. Et puis, ç'est la seule et unique "grande ville" de Nouvelle-Calédonie.

Alors z'en dites quoi ?

;-)

mercredi, mars 29, 2006

Je rêve de ça !


Enfin pas forcément les mecs goalés comme ça, bien sûr (quoi que ;-p). Mais ce qui se dégage de cette photo. Je craque. Humm.

De quels éléments êtes-vous fait ?


En fait on devrait dire : "Quel est votre proportion de chaque élément ?" parce qu'il s'agit bien de ça ici. LOL.

Voilà un petit test pour apprendre à mieux vous connaître. Le principe est simple, il vous suffit de répondre aux 12 questions et de comptabiliser vos réponses pour chaque élément. En classant les 4 éléments du plus au moins important, vous aller créer votre carte des éléments personnelle. Elle définit l’importance et le dosage de chaque élément en vous, mais aussi elle permet de savoir quels aspects de vous (donc quel élément) vaut-il mieux revoir à la baisse et sur lesquels vous avez du pain sur la planche.

Remarque :
Il est conseillé de faire le test à deux afin d’avoir un contre-avis sur vos réponses. Des fois que vous ne soyez pas très objectif par nature, on ne sait jamais, hein !


I –D’abord, je réponds aux 12 questions en entourant ma réponse :

Q1 / Quel film vous fait le plus vibrer ?
a) Donjon et dragons
b) 9 semaines ½
c) Usual Suspect
d) Titanic


Q2 / A table, vous êtes :
a) angoissé à l’idée que votre repas ne plaise pas.
b) premier assis, premier servi
c) un vrai glouton mais fin gourmet
d) en pleine discussion sur le dernier best-seller en date


Q3 / Vous regardez l’être aimé, mais qu’est-ce qui vous excite le plus chez lui ?
a) son esprit profond et sa remarquable culture
b) son côté câlin et ses mots doux à votre égard
c) son charme inaltérable et son puissant magnétisme
d) son corps de dieu/déesse grecque à vous en faire saliver


Q4 / Vous avez posé vos congés et préparez votre voyage, vous êtes plutôt :
a) plage, restos, parcs d’attractions, shopping et soirées épicées
b) pour la visite de lieux historiques, musées et galeries d’Art
c) temples hindous, ashrams, tombe de lady Di et croisières
d) du genre à partir à l’aventure et laisser faire le destin

Q5 / Vous vous regardez dans la glace et là vous vous constatez l’évidence, vous êtes du genre :
a) traits d’athlètes et muscles saillants
b) courbes généreuses et hanches épanouies
c) traits marquant bien votre caractère et corps filiforme
d) lignes arrondies et tendance à l’embonpoint


Q6 / Votre meilleur(e) ami(e) vous appelle, c’est son anniversaire. Vous lui offrez :
a) le DVD de Love Actually et un bouquet de fleur
b) un magnifique cadeau fait maison emballé par vos soins
c) une bonne bouteille et un assortiment de la Comtesse du Barry
d) un beau livre relié emballé avec soin et raffinement


Q7 / En cas d’injustice patente, vous :
a) analysez le pour ou le contre et prenez parti
b) n’en dormez plus et vous inquiétez
c) montez tout de suite aux créneaux
d) prenez le temps de sentir avant de réagir


Q8 / Aujourd’hui, c’est votre journée plaisir, au menu :
a) Hammam, massage et soins du visage
b) un peu de rangement, un bon bouquin et Secret d’actualité sur M6
c) une balade romantique, un beau coucher de soleil et une nouvelle toilette
d) une bonne marche, votre séance de Yoga et revoir la décoration de votre intérieur


Q9 / Pour le coup ce jour a été votre fête, tout le monde y allé de son petit commentaire sur vous, en substance vous seriez plutôt :
a) vivant, chaleureux et intuitif
b) besogneux et sachant recevoir
c) franc, ouvert et honnête
d) lunatique et trop sensible


Q10 / Votre maman vous prépare un bon dîner et demande ce que vous préférez, vous lui répondez que vous aimez les plats…
a) sucrés et goûteux
b) relevés voir carrément épicés
c) riches en sauces qui tiennent l’estomac
d) légers et faciles à digérer


Q11 / Pour vous, un "chaud lapin" c’est :
a) un sujet inintéressant
b) un gros porc infidèle et dégoûtant
c) un être brûlant de désir pour vous
d) un sexe toy du tonnerre à conseiller à vos amis


Q12 / Lors d’un jeu de rôle, vous joueriez plutôt :
a) un nain des montagnes maître de la forge magique
b) un mage sage, craint et respecté
c) un elfe doux et respectueux des forces de la Nature
d) un médium aux pouvoirs psychiques étonnants et terrifiants



II – Ensuite, je reporte mes réponses ci-dessous en les entourant et je comptabilise le nombre de réponses par élément :

Q1 feu a : terre b : air c : eau d
Q2 feu b : terre c : air d : eau a
Q3 feu c : terre d : air a : eau b
Q4 feu d : terre a : air b : eau c

Q5 feu a : terre b : air c : eau d
Q6 feu b : terre c : air d : eau a

Q7 feu c : terre d : air a : eau b
Q8 feu d : terre a : air b : eau c
Q9 feu a : terre b : air c : eau d
Q10 feu b : terre c : air d : eau a

Q11 feu c : terre d : air a : eau b
Q12 feu d : terre a : air b : eau c

Remarque en cas d’égalité :
>> Relisez le questionnaire et répondez alors une seconde fois aux questions portant sur les éléments ex æquo jusqu’à ce que cela favorise de 1 point l’un ou l’autre.
>> En dernier lieu refaites le questionnaire une seconde fois mais en choisissant une autre réponse pour les éléments ex æquo et garder le bénéfice des réponses précédentes lors du décompte des points pour chaque élément (ne me dites pas que parfois vous n'auriez pas aimer répondre 2 trucs, non ?).



III – Et j’ordonne les éléments du plus important au moins représenté afin de créer ma carte d’identité des éléments :

1 ) ………… 2 ) ………… 3 ) ………… 4 ) …………


IV – Enfin, je lis ce que signifie chacun des éléments dans le bon ordre en tenant compte de l’importance relative de chacun d’entre eux dans ma carte :

Feu :
Vous êtes énergique, plein de vitalité et terriblement imaginatif et intuitif mais aussi créatif et rêveur. Attention, manque de confiance en soi, fatigue ou affect vous font perdre tout recul et faussent votre intuition. Vous êtes du genre original et on vous aime et vous recherche pour ça.
Parfois rien qu’en entrant dans une pièce, vous pouvez avoir une gêne psychique (angoisse, stress…) voir physique (malaise, sensation de lourdeur…) vous signifiant que l’ambiance y est tendue et ce avant même que la chose n’ai éclaté ou que les autres s’en rendent compte.
Peut-être feriez-vous un excellent chasseur de tête capable de ressentir le « potentiel » des autres aussi facilement que nous verrions nous qu’ils ont les yeux bleus et un pantalon noir.
Vous avez en vous un véritable « guide intérieur », pensez à l’écouter de temps en temps.
Une personne « feu » trouvera son complément idéal chez une personne « terre ».

Terre :
Vous êtes quelqu’un qui a besoin de sentir les choses, les gens et les situations. Ce qui prédomine en vous est votre ressenti sur ce qui vous entoure et que vous percevez comme rationnel (ce qui est loin d’être toujours le cas car il ne s’agit pas chez vous de faits, mais uniquement de perceptions personnelles).
Vous êtes parfois particulièrement instinctif. Par exemple, vous sentirez la présence de quelqu’un avant même de l’avoir vu ou détecterez qu’il y a quelque chose de changer chez lui ou encore en entrant dans une pièce vous sentirez avant de le voir qu’un objet manque ou a été déplacé.
Vous serez tour à tour d’un abord facile, sportif et manuel ou passionné de musique, de massage, d’arts plastiques, etc. Une chose est sûr vous aimez vivre à travers vos sens.
Une personne « terre » trouvera son complément idéal chez une personne « feu ».

Air :
Vous êtes une personne cérébrale, intellectuelle et curieuse des choses de l’esprit, tout passe par la logique et le raisonnement. Vous êtes précis. Vous aimez naviguer dans l’univers des concepts et des idées. Seul vrai logique des quatre éléments car seul à passer par l’analyse rigoureuse et quantifiable des événements, vous aimez classer, catégoriser et ranger les choses dans des petites boîtes bien étiquetées. Un vrai ordinateur.
Bien vécu, vous avez l’esprit ouvert et vous remettez facilement en question suite, toutefois, à une nouvelle analyse logique de la situation. Mal vécu, vous en oubliez le quotidien et surtout que tout ne s’analyse pas dans la vie et qu’il est bon de s’émouvoir de temps en temps. Mais vous êtes relativement lucide sur vous-même.
Une personne « air » trouvera sont complément idéal chez une personne « eau ».

Eau :
Vous êtes un être sensible avec une énorme richesse émotionnelle. Vos choix sont le plus souvent dictés par vos sentiments. Ils déterminent pour vous ce qui est important dans la vie. Vous êtes tour à tour aimable, doux et liant ou carrément revêche, négatif et renfermé. Souvent attiré par l’occulte, le spirituel et tout ce qui est psychologie, thérapies holistiques etc., vous avez une soif d’absolu et un fort besoin de croire et d’avoir la Foi. Lorsque vous ne vous repliez pas sur vous, vous êtes plutôt de ces gens qui partagent ce qu’ils ont sur le cœur et se relationnent avec aisance.
En bref, vous avez vos « humeurs » positives (vous avez la pêche, l’envie de faire plein de choses et mènez à bien vos projets sans difficultés) et négatives (c’est la panne générale et plus rien n’a d’importance).
Votre vie affective est pour vous une véritable quête. N’oubliez pas de prendre un peu voir beaucoup de recul avant d’agir.
Une personne « eau » trouvera son complément idéal chez une personne « air ».



Ce test (légérement retravaillé) a été publié dans une revue féminine et ç'est qu'en même bibi (votre serviteur) qui l'a pondu !

Cool Non !? Heu, vous le trouvez comment vous ? :-)

mardi, mars 28, 2006

Haaa un "bon" kava !

Hé hé
Après une dure journée de travail ayant monopolisée beaucoup de neurones et d'adrénaline rien ne vaut un "bon" kava. Enfin "bon" faut le dire vite parce que le goût est absolument dégueulasse LOL. En revanche, bien choisi, le cadre et les effets relaxants du kava combinés sont salutaires et propices à une relaxation forte à propos en fin de journée (et encore plus en fin de semaine mdr).

Le kava est la racine d'une plante cultivée traditionnellement à Vanuatu (anciennement Nouvelles-Zébrides), au Nord-Est de la Nouvelle-Calédonie et faisant aussi parti de l'arc mélanésien du Pacifique Sud. Bon elle est maintenant répandue un peu partout dans le Pacifique mais le gros producteur reste le Vanuatu.


Voilà qqs précieux extrait de l'encyclopédie Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/) :

"Le kava, connu (au minimum) depuis des siècles par les îliens, est en fait la racine du poivrier sauvage, (piper methysticum, pipéracées) qui ne pousse qu'aux Nouvelles-Hébrides (maintenant nommées Vanuatu) et dans quelques îles avoisinantes. Si la plante n'est qu'un arbuste d'apparence assez chétive, sa racine est énorme et pèse dans les 10 kg, exceptionnellement jusqu'à 15 kg. Il peut être mâché, rapé ou consommé sous forme d'infusion et produit une boisson appelée à tort «thé au kava»."

"Dans la coutume, la racine est, tout d'abord mâchée par les enfants, puis recrachée sur une feuille de bananier. Laissée quelques heures au soleil, la pâte est ensuite filtrée avec un peu d'eau et consommée dans un « shell », moitié de noix de coco évidée.Depuis l'arrivée du tourisme, les « Kava bars » offrent un kava diluée dans de l'eau."

Je les trouve imprécies et un peu faux pour le reste.


Le kava était coutumièrement utilisé par les hommes dans un Nakamal et était (je crois me rappeller) coutumièrement préparé plutôt par les femmes mais seuls les hommes en consommaient et ils pouvaient seuls rentrer dans le Nakamal qui était finalement un lieu important de rassemblement pour eux.

A l'heure actuel, heureusement pour nos goûts sanitaires si stricts, le kava qu'on consomme n'est qu'une mascérations de la racine dans de l'eau préparées le jour même de la consommation. En tant que simples consommateurs, on ne va pas dans de vrais Nakamals (même si on emploit le mot) mais dans des bars à kava (comme dit plus haut).

Le kava est vraiment infecte au goût mais ses propriétés sont sympathiques. "Il contient des kavanoïdes dont la méthysticine, substances dont les propriétés sont encore l'objet d'études qui ne font que débuter." On appelle aussi ces substances les kavalactomes. Ces produits contenus dans le kava ont des effets myorelaxants et antistressants.

Extrait de http://www.phytomania.com/ :

"La boisson KAVA a un effet relaxant sur le physique mais aussi sur le mental et paradoxalement augmente la capacité d'idéation. C'est une boisson "sociale" qui facilite les relations humaines, donne une sensation de légèreté, éventuellement une légère ivresse. "

Voilà.

A ajouter que les Nakamals modernes (bars à kava) sont un lieu de partage et de mixité culturelle important ou les gens de toutes ethnies et de toutes couches sociales viennent échanger sur un même pied d'égalité.
C'est souvent un cadre naturel (jardin etc. ...plus ou moins propre il est vrai si on le choisi mal) qui est fort propice à la détente. Souvent tout ce petit monde se retrouve devant un feu ou non cela dépend des lieux et des désirs de chacun. Mais le fait est que tout le monde se croise et se sourit et ça ç'est génial. En plus ç'est calme.

Pour être initié au kava, il est important de noter qu'on ne "lève" pas un shell (prononcé "sel" en NC) comme ça. Ne serait-ce que pour oublier le goût mais aussi pour bien rentrer dans le côté méditatif et relaxant typique d'un passage dans un nakamal.
Pour bien faire, trouver un cadre propice au levé (=boire le kava) genre une belle vue, une belle plante etc. Un cadre qui émerveille nos sens et nous relie à notre âme. Puis une fois bien en symbiose avec l'endroit, lever le shell et boire d'un trait, cul-sec en continuant d'admirer le cadre. Rester là détendu. Profiter du moment (et ignorer le goût du kava). Puis laisser le shelle vide dans l'endroit qui lui est réservé (une bassine le plus souvent) et aller s'installer dans un coin tranquille seul ou avec des amis ou pourquoi pas en s'invitant (après avoir demandé) dans un groupe si vous le sentez.
Avant de boire, certains aiment bien faire don d'une goutte à la terre... faites-le si vous le sentez.

Un bon moment de relaxation et de partage dans la sérénité de la nature. C'est beau non !?

Bon aller. Tata,
xxx

Dimitri

lundi, mars 27, 2006

Le Pari de Pascal


Très intéressant et en quelque sorte (bien que je pensais comme ça avant de le découvrir) c'est la base de mon système de pensées. Bon, comme d'hab, je me le suis approprié à ma sauce et déformé et tout et tout. Ceux qui me connaissent bien savent que je suis quasi incapable de garder un truc tel quel sans en modifier l'usage ou le modifier lui-même, idem pour les pensées philosophiques... mais ça ç'est une autre histoire. En attendant voilà le Pari copier/coller tel quel de l'encyclopédie Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/).

Bonne lecture


La démonstration de Pascal

« Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude; et votre nature a deux choses à fuir : l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée, en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant choix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter. »
Pensées, Blaise Pascal (1670)

Explication

Vous pariez sur l'existence de Dieu :
:: s'il existe > Vous allez au paradis,
:: s'il n'existe pas > Vous retournez au néant.

Vous pariez sur l'inexistence de Dieu :
:: s'il existe > Vous allez en enfer,
:: s'il n'existe pas > Vous retournez au néant.

Il en déduit que, ne pouvant départager l'existence ou non de Dieu, ses deux hypothèses ont la même probabilité. Il en découle que croire en Dieu serait une solution statistiquement plus avantageuse.


Voilà, j'espère que ça vous a plu.
Tata (au revoir calédonien),

Dimitri

dimanche, mars 26, 2006

Pourquoi faire ?

J'ai créé ce blog il va y avoir bientôt 2 semaines. Ma principale motivation : que les gens que j'aime puissent enfin voir derrière le masque qui je suis vraiment et tout suivre en réel de mes états d'âme. Je me suis dis aussi qu'avec l'aide des commentaires, ce pourrait-être un moyen de placer la communication à un autre niveau. La belle blague !
A part ma mère qui me lit régulièrement et avec affection (mon père n'aime pas les écrans d'ordi grr) et une très bonne amie qui me font toutes 2 des commentaires en direct ou par sms (à défaut de les faires sur le web) et qui m'encouragent vraiment. A part aussi un très cher ami, même si on se connait depuis peu qui m'encourage comme personne et que je remercie de nouveau ici. A part eux, personne ne fait réellement l'effort de se tourner vers moi et de me dire quelque chose d'encourageant. Les uns me lisent sporadiquement (plus par amitié qu'intérêt semble-t-il, à défaut c'est pas si mal) et les autres zappent même le truc complètement (par manque de temps etc.).
Je sais, je suis en pleine crise égocentriste et parano là mais bon ça m'énerve. Ecrire dans le vide, sur une scène aussi belle soit-elle, sans aucun publique ou presque ç'est frustrant voir usant même quand on aime ça comme moi. Mais ceux présents sur ce blog sont en tout cas les meilleurs dans mon coeur : je suis touché de leur soutien et de leur intérêt... Je ferais tout pour leur rendre cet intérêt, toujours. Après tous n'est-ce pas aussi ça, l'amitié et l'amour, un intérêt mutuel et désintéressé de quelqu'un pour quelqu'un d'autre.
J'ai fait mon blog pour me mettre à nu devant les gens que j'aime parce que pour moi ç'est le plus bel acte d'amour que je peux leur faire. La plus belle marque de confiance et de respect. Combien ne l'ont semble-t-il pas compris. J'ai même eu quelqu'un qui a trouvé mon blog narcissique et impudique ce qui d'un point de vue lexical est juste mais qui remit dans le contexte est plus de l'ordre de l'a priori négatif que du constat simple et analytique.
Alors pourquoi continuer ici, dites-moi !? Pourquoi m'exprimer ainsi pour les quelques personnes certes fantastiques mais fort peu nombreuses qui viennent me lire ici. Pour moitié d'entre eux je les voit déjà tous les jours ou au moins une ou deux fois par semaine et pour les autres je me demande parfois si j'aurai vraiment la chance et le privilège de les voir un jour dans la vrai vie, dans la réalité physique.
J'aime ce que je fait ici mais ma motivation de partage est un peu en berne aujourd'hui. J'ai, je crois, le moral dans les chaussettes mais ça devrait passer, j'espère LOL. Si, pour sûr, ça arrive à tout le monde. Mais, en attendant, GRRRRRRRRRRR tout ça m'énerve et me mine.
J'embrasse tous ceux qui sont là à me lire,
...et aussi les autres même s'ils ne le sauront sans doute pas faute de venir ici.
Kiss,

Dimitri, dépité et découragé.

samedi, mars 25, 2006

Les 10 commandements du paresseux

1
Vis pour te reposer.

2
Aime ton lit, c'est ton temple.

3
Si quelqu'un vient te voir pour se reposer, aide-le.

4
Repose-toi le jour pour pouvoir dormir la nuit.

5
Le travail est sacré, ne le touche pas.

6
Ne fais jamais demain ce que tu peux faire après-demain.

7
Travaille le moins possible. Ce qui doit être fait, laisse les autres le faire.

8
Du calme, personne n'est mort en se reposant, mais tu peux te blesser en travaillant...

9
Quand tu ressens le désir de travailler, assieds-toi et attends qu'il passe.

10
N'oublie pas, le travail c'est la santé. Donc laisse-le aux malades.

N.B. : Je ne suis pas le créateur de ce texte, mais, dans les moments de grandes flémingite, j'avoue qu'il m'inspire :-)

Union des mains


Voilà un rituel que j'ai créer il y a plus de 3ans pour mon mariage avec mon ami de l'époque, Laurent. Bon entre nous ça n'a pas marché d'un point de vu couple, mais on reste bon ami et ça n'empêche pas que je trouve pour l'avoir vécu que ç'est un beau rituel.
Il reprend les principales étapes de l'union des mains wiccane que je me suis bien sûr appropriée. Cette cérémonie se décompose en 2 grandes parties : la 1ère la veille de la célébration dans l'intimité de l'officiant, des témoins et des futurs unis et la 2e le jour de la célébration entouré de tous les proches et suivit par la fêtes de mariage.

A lire.


Union Spirituelle, la veille

Méditer. Se recentrer sur le centre Hara, écouter la Vie tout autour de nous et en nous. Sortir du corps par le nombril. Ressentir l’énergie de Vie, la visualiser.
Appeler les divinités de ce monde : les esprits de la Nature, les Dieux et Déesses (ceux qu’on veut), nos guides, notre famille spirituelle, les mois supérieurs des êtres qui nous sont chers… tous ceux dont la présences nous touche. Demander à ces êtres de bénir cette union.
Procéder à l’union spirituelle des mains en astral : bénir les mains et visualiser un flot qui relie tel le signe de l’infini les mains jointes ensembles des deux communiants. L’officiant spirituel se visualise en train de relier les mains d’un fil tressé d’Or et d’Argent dans une boucle croisée sous les mains symbolisant l’infini de cette union, son caractère éternelle et durable. Pendant ce temps les communiants procèdent à voix haute aux Vœux :
« Moi ———, je jure devant les dieux et ceux d’en haut qui me sont chers de te vouer l’Amour le plus pur que ma condition d’humain me permet de t’offrir. Je t’offre mon cœur en partage et souhaite de toute mon Âme que cette union serve ton But sur cette Terre des Hommes. Puisses-tu être heureux dans ce Partage de Cœur à Cœur et d’Esprit à Esprit et ce jusqu’à ce que l’Amour nous sépare. » (l’un puis l’autre).
Clôture de l’Union Spirituelle. L’officiant prend les mains spirituelles des communiants, fait un don d’Amour divin et récite :
« Que l’Amour que vous vous offrez en partage soit également la Source d’un bonheur plus grand dans le cœur des Hommes. Je vous souhaite, ——— & ———, et à travers moi la source de toutes vies, de vivre heureux ensemble dans la joie, le don et le respect de soi et de l’autre. Soyez un modèle d’Amour divin. Donnez et Recevez pour toujours et à jamais.
Je vous déclare uni devant la source de toutes vies et dans le Cœur des Hommes. Ainsi soit-il. ».
Retour à la réalité physique.

Baiser d’Union.

L’officiant bénit physiquement avec de l’eau de source le corps et le cœur des communiant et récite :
« Soyez bénis et heureux dans cette union de vos Âmes. Amen ».
Fin de l’Union Spirituelle.


Union Charnelle, jour de la célébration

La Légende

Récit de l’officiant sur les origines de la Vie :
« Avant que le temps n'existe, il y avait l'Un ; l'Un était tout et tout était l'Un. Et la vaste étendue qui porte le nom d'univers était l'Un, omniscient, omniprésent, tout-puissant, éternellement changeant.
Et l'espace entra en mouvement. L'Un modela l'énergie en formes jumelles, égales mais opposées, tirant et façonnant la Déesse et le Dieu de l'Un. La Déesse et le Dieu s'étirèrent et remercièrent l'Un, mais ils étaient entourés de ténèbres. À part l'Un, ils étaient seuls et isolés. Alors ils transformèrent l'énergie en gaz et les gaz en soleils, lunes, planètes et constellations. Ils parsemèrent l'univers de sphères tournantes, et toutes choses reçurent sa forme des mains de la Déesse et du Dieu. La lumière parut et le ciel fut illuminé par un milliard de soleils.
Satisfaits de leur Oeuvre, la Déesse et le Dieu se réjouirent, s'aimèrent et ne firent qu'un. De leur union jaillirent les semences de toute vie et de la race humaine, afin que nos âmes issues elles aussi de l’Un puissent s’incarner sur la Terre et les autres planètes.

Sur Terre, la Déesse prit la lune pour emblème et le Dieu le soleil afin que nul ne puisse oublier leurs auteurs. Tous naissent, vivent, meurent, et renaissent sous le soleil et la lune ; tout vient à passer sous le soleil et la lune, et tout se produit avec la bénédiction de l'Un, ainsi qu'il en était avant que le temps et l’espace n'existent. ».
L’histoire se répète…

Établir un parallèle. L’histoire se répète, l’officiant récite :
« Comme le firent les Forces naturelles de toutes vies à l’Aube du monde tel que nous le connaissons, J’uni ici devant les hommes ——— & ———, puissent-ils s’aimer et aimer les autres de l’Amour le plus pur que leur permet leur condition d’être humain. Puisse leur Amour être un phare au milieu de la tempête des émotions humaines qui se déchaînent parfois dans nos vies. »

L’Union des mains

Union des mains jointes par un lien tressé de raphia, de fil doré et de fil argenté dans une boucle croisée sous les mains symbolisant l’infini.

L’officiant prend les mains des communiants ainsi unis, ressent l’Amour divin s’écouler de ses mains vers celles des communiants et récite :
« Que l’Amour que vous vous offrez en partage soit également la Source d’un bonheur plus grand dans le cœur des Hommes. Je vous souhaite, ——— & ———, et à travers moi la source de toutes vies, de vivre heureux ensemble dans la joie, le don et le respect de soi et de l’autre. Donnez et Recevez pour toujours et à jamais. Je vous déclare, ce jour, uni devant la communauté des hommes. Ainsi soit-il. ».
Les communiants restent mains jointes par le lien qui les unit.

Le Discours des témoins

Les témoins s’avancent. Chaque témoin passe, un par un, derrière l’autel face à la communauté des Hommes. Discours libres des témoins sur l’Union de ——— & ———, ce jours et vœux de ceux-ci.

Les Bracelets d’Union

L’officiant revient sur le devant de la scène. Les témoins se placent sur les côtés des communiants. L’officiant dit :
« Que les parents s’approchent et viennent unir leurs enfants face aux Hommes. ».

Les parents des communiants se rapprochent (l’un des deux de chacune des familles). L’un des deux témoins de chaque communiant prend un des bracelets symboles de l’union célébrée ici et le tend au parent concerné. Tour à tour chaque parent porteur d’un bracelet vient le placer sur le poignet gauche de son enfant et dit :
« À compter de ce jour moi ——— ton/ta —— (titre familial) je consens à cette union et t’unit à ———. ».

La prononciation des Voeux

Juste à la fin du passage du deuxième parent, les communiants prononcent leurs Vœux (chacun, l’un après l’autre) :
« Moi ———, par ce liens qui nous unit ce jour et pour toujours je jure devant tous ceux qui me sont chers de te vouer l’Amour le plus pur que ma condition humaine me permet de t’offrir. Je t’offre mon cœur en partage et souhaite de toute mon Âme que cette union serve ton But sur cette Terre. Puisse cette Union t’apporte le bonheur et ce jusqu’à ce que l’Amour nous sépare. ».

La Déclaration d’Union

Puis, l’officiant et tous les êtres présents récitent :
« Que soit crié par delà les mers et les montagnes et aussi loin que peut aller la Parole humaine que ——— & ——— sont unis devant les Forces créatrices et la communauté des Hommes. Ainsi soit-il. ».
Discours libre. L’officiant dit :
« Si quelqu’un veut prendre la parole maintenant et s’exprimer sur cette union qu’il le face librement et en tout amour. La tribune est libre, allez-y ! ».

Les communiés s’embrassent devant tous.
L’Union des mains est célébrée.

Prose poétique ou Comment conjuguer le verbe "aimer"


Mélodie d'un désir partagé entre Amour et volupté

Je suis, aujourd'hui, tel un oiseau de nuit suivant la lune de mes émotions, passant au crible mes états d'âmes, fustigeant ma raison et voulant vivre à l'unisson d'un coeur qui jamais ne défaille, sauf, dans l'amoureux désir d'une nuit plein d'étoiles avec toi dans mes bras.
Qu'un doux zéphire nous transporte et nous rapproche de cette Lune devenue bienveillante.
Demandons vite, mon amour, à Diane la chasseresse de couvrir nos ébats et que, sans aucune limitation, nous réussissions ensemble à ne plus parler de raison mais bien de passion.
Qu'avec tendresse et alégresse nous découvrions sans cesse la joie qu'éprouve deux amants conduit vers un firmament d'étoiles et de plaisir, de fièvre et de caresses, de joie et d'infinie alégresse.
Qu'avec toi, ce jour, la vie devienne une éternelle féerie. Que jamais rien ne manque et que le fabuleux désir de nos corps et nos coeurs rapprochés aient raison de nos océans de doutes et de peurs éprouvées, vestiges seuls d'un lointain passé que rien jamais ne prouve qu'il deuille recommencer.
Qu'aujourd'hui avec toi, mon amour, la vie prenne un air de joie. Que tout redémarre ici bas. Que le printemps et l'été prennent éternellement la place d'un hivers trop longtemps prolongé.
La vérité est que l'Amour fut de tout temps le plus pur des amants. Jamais rien ne le détrône même pas le Désir stérile, éternel rival, qui, seul, n'est qu'un fantôche de pacotille et un pantin de carnaval.
Ici bas, sans toi, jamais le noble sentiment ne saurait prendre pleinement le sens du verbe "aimer" son fils pourtant appellé aussi Le Désiré. Que ce verbe, vecteur de toute vie, mêle en nous les Dieux rivaux et qu'enfin Désir et Amour ne fassent plus qu'un entre nos deux corps enlacés et nos coeurs enflammés.
D'imaginer nos coeurs et corps enflammés calment ici mes pensées. Je laisse donc ici ma prose te réveiller. La vie est là proche de ton désir. Elle attend, elle conspire. Alors viens avec moi et respirons avec elle le miel de nos amours tant rêvés. Viens avec moi mon amour et apprenons avec elle enfin à conjuguer le verbe "aimer".

Dimitri, 25 février 2006

Titou et Pirouette, pour enfants de tous âges

Voilà une courte nouvelle "policière" écrite pour les besoins d'un stage lorsque j'étais normalien 2e année (instituteur stagiaire). Elle n'est pas franchement policière au sens classique adulte du mot mais en reprend la trame et les principales étapes. Il s'agit ici d'un document introductif pour un projet d'écriture dans une classe de CM2 en "Brousse" à Pouembout. Je la trouve trop mimi LOL. Touchante. Mais je suis juge et parti alors ce que j'en pense... :-)

Titou & Pirouette

Titou et Pirouette, 2 copains inséparables, jouaient dans le pré d’à côté. Qu’importe la saison, qu’importe la façon, Titou trouvait toujours un jeu pour Pirouette et les deux lascars le pratiquaient pendant des heures et des minutes... à l’infini.

La mère de Titou s’inquiétait pour lui, elle ne connaissait pas bien ce Pirouette : elle ne l’avait jamais vu. D’ailleurs, personne au village ne l’avait jamais vu. Titou, quand on le croisait, disait qu’ils vivaient ensemble.
Les gens du coin en discutaient souvent entre eux. Le maire lui-même disait : “ Ce n’est pas possible, il affabule, personne ne connaît de Pirouette dans la région et aucun Pirouette sur mes registres ”.
Le facteur de surenchérir : “ Je n’est jamais eu à livrer de lettre à un Pirouette qu’il soit garçon ou fille ou que ce soit un nom de famille “.
Et la mère de finir : “ Mais enfin, aucun Pirouette ne loge chez moi ! ... Et s’il s’agissait d’un maniaque !!! -- Hooo... ! “ firent-ils tous en coeur.

Ce qui devait arriver arriva : tout le village voulait connaître le meilleur ami de Titou “ le fantôme Pirouette “ comme on s’était mis à l’appeler.
Un grand conseil exceptionnel se réunit dans la salle commune de la Mairie. Tous les avis fusèrent : capture de Pirouette, questionnement de Titou et même... torture s’il résistait à l’interrogatoire. Personne, bien entendu, n’écouta ce dernier avis car il provenait d’un général à la retraite échappé du gouvernement de Vichy pendant la seconde guerre mondiale.
La mère de Titou pleurait. Elle pleurait de voir son fils ainsi en prise à, elle en était désormais convaincue, un dangereux maniaque. Mais dans le doute, elle ne pouvait tout de même pas enfermer Titou et le priver de jeux comme le suggérait la femme du pasteur si stricte qu’aucun de ses enfants ne pouvaient jouer s’ils n’avait pas fait leur 8 prières du matin. Non, tout de même.
Au final, il fut décidé tout simplement, que la mère de Titou mènerait l’enquête avec son mari et que, dans sept jours exactement, ils viendraient tous les deux livrer leurs résultats.

Titou fut donc surveillé vingt-quatre heures sur vingt-quatre par ses parents. Mais Titou était quelqu’un de très imaginatif, un grand rêveur un peu trop distrait pour ce douter une minute qu’il était suivi, surveillé et questionné l’air de rien par ses propres parents. En fait, Titou continuait à aller jouer dans les près avec Pirouette sans s’inquiéter le moins du monde de l’agitation qu’il provoquait au village et de ce qu’il était maintenant toujours suivi.
Titou, à cinq ans, jouait comme tous les enfants de son âge au cow-boy et aux indiens, à la guerre, aux supers héros, au docteur quand Suzette l’accompagnait : mais là sans Pirouette parce que Pirouette, il faut bien le dire, était très jaloux de Suzette.

Une semaine passa, le conseil à nouveau se réunit. Les parents de Titou très gênés dirent : “ On l’a suivi, surveillé tout le temps... même la nuit quand il dormait. On l’a questionné l’air de rien tous les jours, toutes les heures et même parfois toutes les minutes sans même qu’il se doute de notre problème, il est tellement distrait. Mais on ne sait toujours rien sur Pirouette, on ne l’a jamais vu. Titou joue toujours tout seul et il a continué de la même manière pendant toute la semaine, sauf quand Suzette, la fille du pasteur, le rejoignait pour jouer derrière les arbres dans les prés proche de la rivière. “ Elle se garda bien, en revanche, de préciser à quoi jouaient ces derniers quant ils se retrouvaient. Devant un tel vide, une telle aberration, on décida de régler le problème une bonne fois pour toute : le conseil convoqua Titou sur l’heure.
Sa maman partit le chercher dans les prés proche de la Mairie et quelques minutes plus tard celui-ci apparut. Tout le monde l’assaillit de milles questions, le pauvre enfant bien que très calme eût soudain très peur. Le maire calma ses administrés et demanda à Titou : “ Qui est Pirouette ? “. Titou ,qui se remettait de sa peur tout doucement, fut surpris par tant d’intérêt pour son compagnon : à cinq ans on sait quand même que le village ne se réunit pas pour rien. Cependant il répondit : ” Pirouette est mon meilleur ami depuis que j’ai quatre ans.
-- Et où habite-t-il ? questionna le maire.
-- Chez moi, répondit l’enfant.
-- Mais mon chéri, à part Papa et nous deux il n’y a personne d’autre dans notre maison, dit la mère inquiète.
-- Si. Il y a Pirouette. IL dort même dans le même lit que moi. Même qu’il te dit aussi bonne nuit le soir quand tu nous couches et que souvent, après, il pleure parce que jamais tu ne lui réponds par un gros bisou sur le front comme pour moi ou un petit mot gentil comme pour Papa.
-- Mais enfin, mon bébé, tu dors toujours seul le soir. Quand je te borde pour te dire bonne nuit il n’y a personne, répondit la mère. “
Et là, le médecin du village s’avança et parla à la mère : “ Je viens de me rappeler que parfois des enfants très imaginatifs peuvent s’inventer des amis imaginaires pour compenser un vide affectif, un manque de compagnon de jeux ou tout simplement pour répondre à une trop grande imagination. Mon garçon, demanda-t-il à Titou, quel âge à Pirouette ?
-- Il n’a pas d’âge Monsieur le docteur, il est né avec moi quand j’avais quatre ans. “
A ce moment, le village murmura. Plus personne ne savait où se mettre mais au moins savait-on qui était Pirouette.

FIN

vendredi, mars 24, 2006

Ma Calédonie, 2e escale



Pendant 2 ans (entre février 2002 et décembre 2003) j'ai travaillé en "Brousse", comprennez par là "l'arrière pays" ou "la campagne" ou "la province" calédonienne. Mon 1er poste en tant qu'enseignant fut à Pouebo (à 5h de route de chez moi) puis l'année suivante vînt Nakety (dont j'ai déjà parlé avant) et une fin d'année entre Touho et Poindimié. Toutes ces communes sont sur la côté Est de la Nouvelle-Calédonie mais il faut passer d'abord par l'autre côte, la côte ouest, pour y accéder.

Pour continuer ce voyage voici une photo d'un levé de soleil à Poya (côte ouest à 3h de Nouméa au Nord), un matin où je redescendais très tôt sur Dumbéa (ma commune de résidence près de la capitale Nouméa).

J'y ajoute aussi une carte simplifiée de la Nouvelle-Calédonie qui pourrait vous simplifier les choses par la suite. (provenance, site touristique : http://www.nouvelle-caledonie-tourisme.com/)

Bises à tous,

Dimitri

jeudi, mars 23, 2006

Ma Calédonie, 1ère escale


Voilà,
Je commence par tenir ma promesse (faite à Daniel dont je trouve la remarque judicieuse) et comme charité bien ordonnée commence toujours par soi-même, voilà mon p'tit chez moi.
xxx

Lettre à un ami tendre


Cher Daniel,

Merci de tes nombreux encouragements dans tes commentaires et dernièrement dans un message fort explicite sur ton blog.
Je te souhaite la réussite pleine et entière que tu mérites. Ainsi que le bonheur partagé avec l'élu que tu auras su choyer. Que tout te réussisse mon ami.

Bien à toi,

Dimitri
xxx

P.S.: Aller absolument voir la fenêtre ouverte sur une belle âme comme Daniel :
ç'est un esprit bien rempli, un coeur gros comme ça et un garçon extra !

mercredi, mars 22, 2006

Les chemins de la tradition (extrait)


Voilà un extrait d'une oeuvre de roman avortée ou tout au moins ajournée. Elle parle d'un sujet très important dans ma vie et pour moi.

Bonne lecture,


« Tu m’as demandé maman ?
- Oui, approche ma chérie…
Tu sais ce que je suis parti faire aujourd’hui ?
- Euh, oui
- Eh bien, ce que j’ai fait aujourd’hui normalement n’aurai jamais du arriver, pas dans un monde vraiment civilisé.
Viens ma chérie, il faut que je t’explique quelque chose.
- …
- Tu connais dame Floria. De nombreux drames ont ponctués la vie de cette femme.
Elle a d’abord perdue ses parents à l’âge de neuf ans, puis son premiers grand Amour à douze et s’est faite violée le même jours par ceux-là même qui ont commis ce meurtre : Oui, on n’a tué cet homme.
- Mam…
- Attend ma chérie.
Enfin, après avoir cru ses épreuves terminées, elle perd son fils aîné lors des invasions barbares d’il y a deux ans et aujourd’hui sa fille qui était à naître. Cette femme par ailleurs a des dons fabuleux : ses mains guérissent, ses tableaux et ses sculptures sont des œuvres d’Art de facture divines et sa voix à sa place parmi les grands.
- Pourquoi la vie fut si injuste avec elle maman ?
- Tu n’y es pas du tout. J’ai moi-même vécu quelques terribles péripéties de ce type : j’ai perdu un jeune frère auquel j’étais très attaché, ma Mère ma fait vivre de véritables épreuves pour me préparer à mon futur rôle de Vestale, rôle qu’elle ma presque imposé et rappelle-toi que j’ai participé à la défense de notre monde lors des dernières tentatives d’invasion et le sordide le disputait à l’horreur. En fait, ce sont parmi les moments les plus merveilleux de mon existence.
- Maman, j’comprend pas !?
- Ma petite fille. N’oublie jamais ça : la vie est un cadeau. Ou si tu préfères : une succession de cadeaux. Jamais personne ne m’a forcé à vivre tout ça. Je l’ai choisi. J’ai choisi ma vie tout comme tu choisis la tienne et des choix crois-moi tu en feras toute ton existence terrestre. Sache cependant qu’en fait tu as déjà fais l’essentiel de ceux-ci le jour même de ta naissance. N’oublie pas que la carte du ciel en ces jours bénis de la conception à la délivrance portent en eux l’essence même de ta vie. Tu as choisi quand et où vivre. Tu es ton propre fruit.
- Pourquoi dame Floria et toi avaient choisi de vivre des choses comme ça. Est-on obligé d’en vivre ? Maman, est-ce que je vais souffrir ? Maman, je veux pas avoir mal.
- Cela dépend uniquement de toi ma chérie.
- Tu m’as dit que j’avais déjà choisi mes épreuves. Mais je ne veux pas souffrir. Dame Floria aussi. Pourquoi on choisi ça ? J’ai pas pus choisir ça ! Maman !
- Calme-toi ma puce.
Nous sommes tous sur terre comme au ciel des êtres sacrés. Nous venons de la source et cherchons à y retourner.
- Tu m’as déjà parlé d’elle ? Qui sait la source ?
- Attends.
- Maman.
- Je vais t’expliquer. Mais d’abord laisse-moi finir crois-moi.
Toute manifestation terrestre émane donc de la source et n’a alors de cesse de parvenir à s’y refondre le plus vite possible. Tout simplement parce que la source dont je parle est la source même de toutes vies et de toutes émotions dont la plus belle : l’Amour. Tu comprend mieux maintenant.
- Ça m’explique encore moins ce besoin de souffrances ; Tu viens de dire qu’on veux redevenir Amour.
- Justement. Pour redevenir cet amour il faut sans cesse libérer les amarres qui nous lient à nos peurs et vivre. La peur est un peu comme le blanc face au Noir ou l’ombre face à la lumière : ils font tous les deux parti de notre vie mais on se rend compte que l’un existe parce qu’on à d’abord regarder l’autre. De même on accepte et on veux vivre dans l’Amour parce que pendant des années voir des vies on a vécu dans l’ombre de nos peurs et de notre confort.
A chaque vie se répète à peu près le même scénario. On commence par revivre selon nos bons vieux réflexes de survie : caché derrière nos peurs qui pour l’occasion se maquillent en confort matériel et flatteries. Viens cependant un jour le besoins impérieux quasi animal de vivre enfin sa vie. On ressent le besoins de reprendre le chemin de notre vrai foyer, de nos origines. C’est là que souvent de violant conflits intérieurs surgissent. A ce stade, la plus part des hommes et des femmes refoulent leur guerre intérieurs : vivre c’est le grand inconnu, ils ont peurs. On passe tous plus ou moins par là. C’est là que tes choix de vies entre en jeux. Viens un moment où il faut y aller : c’est pour ainsi dire maintenant ou jamais bien que je te rassure, il ne soit jamais vraiment trop tard pour reprendre le droit chemin, son vrai chemin.
A compter de ce moment, entre en œuvre la machine des choix et épreuves que tu t’ai programmé en cas de refus ou d’acceptation : ils vont très souvent de la caresse au véritable cataclysme personnel. Nous nous désavouons tous à un moment donné c’est parfaitement naturel. Tout comme sont naturel les retour de bâton. C’est pour ça que j’ai vécu ces épreuves, je les et créé et oui, sur le moment c’est dure et on en peut plus.
- C’est aussi ce qui se passe avec dame Floria. Elle a peur et du coup elle se fait mal.
- Oui, sait ça !
- Mais maman, tu m’as dit que ces moments sont parmi les plus heureux de ta vie.
- Non, les plus merveilleux.
Ma chérie. Que me serait-il arrivé si de tels signes n’avaient pas exister ?
- Tu n’aurais sans doute rien changé à ta vie.
- Exactement.
- Et tu ne pourrais donc jamais retourner à la source.
- Du moins les chances serait beaucoup plus limitées. C’est ça le libre arbitre. A tout moment et ce grâce à ces signes tu sais quel choix faire et les écueils à éviter.
- Mais tu ne choisis pas vraiment si tu sais où aller.
- Ma fille, tu suis tout le temps les signes du destin ? Lorsque tu voles des sucreries dans la cuisine, tu sais que tu as toutes les chances de finir consignée.
- Oui.
- Mais tu le fais quand même.
- Oui, parce que j’ai trop envie.
- Comment ça, tu fais un choix que tu sais être mauvais pour toi.
- Heu oui.
- Donc tu vois, tu fais marcher ton libre arbitre et connaître le bon chemin n’implique pas nécessairement qu’on a envie et qu’on va le suivre. Attention aux conséquences cependant jeune fille.
- Je t’aime maman.
- Moi aussi ma chérie.


Dimitri L, Les chemins de la tradition, février 2003

petits coup-de-gueules


Grrr sur les relations transpersonnelles :
-Pourquoi est-ce si difficile de s'intéresser aux autres ? Et pourquoi sommes-nous généralement si égocentristes ?
-Pourquoi souvent lorsque vous y arrivez naturellement (parce que l'autre vous plait par exemple) l'autre ne semble pas vous renvoyer spontanéement la balle ?
-Pourquoi hein ? 2 possibilités : il ne le peut pas parce que la réciproque n'est pas vrai ou il ne le peut pas parce que même si la réciproque est vraie cela n'est pas dans sa nature de le faire avec autant de ferveur tout de suite à moins que cela ne le soit jamais (dans sa nature)... au moins là intérêt il y a me direz-vous LOL. mais alors, pourquoi est-ce si difficile de ce dire simplement les choses ? Pourquoi autant de freins et de limitations ? Les épreuves, les gamelles et la peur de la souffrance (encore) vous croyez ? Pourquoi alors est-ce si dure et long de se reconstruire, de croire et de rêver ? seulement... rêver et aimer pour de vrai toute sa vie durant.

Grr sur moi :
-Pourquoi ai-je déjà la réponse à toutes ses questions mais me préoccupent-elles encore ?

Grr sur les autres :
-Et pourquoi suis-je convaincu que l'amour n'est pas affaire de statistiques souvent défaitistes mais que c'est souvent cela que les autres écoutent et qui nous limite dans nos chances de bonheur ?
-Enfin, pourquoi ne pas tout simplement écouter son coeur, s'aimer et vivre dans le bonheur, avec ardeur et de tout son coeur... sans peurs et sans malheurs utopiques qu'on dit souvent réalistes ?

Ha mes amis ! la vie n'est pas fait pour les sains d'esprits. Et je comprend chaque jour mieux l'adage : "Heureux les simples d'esprit car le Royaume des cieux leur est offert." (ou un truc du genre ;-) ).

Bises à tous,

Dimitri

mardi, mars 21, 2006

SIDACTION


Le dernier week-end de mars a lieu le Sidaction 2006, il est important que tout le monde se mobilise... SIDA et autres IST ne doivent pas passer ! Evitons toute prolifération de maladies destructrices de vie aussi bien biologiques que sociales. Concervons toutes nos chances de bonheur : protégeons-nous, soyons safe et agissons !

Perso, par manque de sous, je donne 4h de mon temps ce fameux week-end à la permanence téléphonique pour les dons... Chacun peut agir, Et vous ?

http://www.sidaction.org/

Un extrait du site officiel :

Les 31 mars, 1er et 2 avril 2006, les partenaires historiques de l’association Sidaction – TF1, France 2, France 3, France 4, France 5, RFO, CANAL+, ARTE, M6, Europe 1, France Inter, France Info, France Bleu et RTL – réaffirmeront leur fidélité à l’association en organisant avec elle le SIDACTION 2006.

Tout au long de ce week-end de solidarité, le SIDACTION 2006 se déroulera selon cinq principes :

>>> Les chaînes et les radios dédieront tout ou partie de leurs programmes à la lutte contre le sida (témoignages, appels aux dons, émissions spéciales). Leurs rédactions intégreront des reportages consacrés à la lutte contre le sida dans les journaux du week-end. Dès le 23 mars, un spot d’appel à la générosité du public sera diffusé sur toutes les antennes.

>>> Le 110, numéro destiné à faire des promesses de dons, sera affiché de façon quasi permanente à l’antenne.

>>> Sur le terrain, des animations destinées à informer le public sur les risques du sida et à collecter des fonds seront organisées dans plus de 100 villes.

>>> L’ensemble des fonds nets collectés permettra à l’association Sidaction de développer des programmes de lutte contre le sida, 50 % des fonds étant consacrés à la recherche et 50 % à la prévention et à l’aide aux malades.


Le SIDACTION 2006 intervient dans un contexte où l’épidémie est en forte augmentation. Dans le monde, en 2005, 4,3 millions de personnes ont été infectées par le virus du sida. En France, alors que la progression de l’épidémie semblait s’être ralentie, les données épidémiologiques délivrées par l’Institut national de veille sanitaire (InVS) à la fin de l’année 2005 font apparaître au moins 7 000 nouveaux diagnostics VIH en 2004 (contre 6 000 annoncés fin 2004).

Pour faire face à cette progression de l’épidémie, l’association Sidaction développe quatre axes d’action :

Faire progresser la prévention de terrain auprès des jeunes et des publics les plus éloignés de l’information.
Accroître les moyens consacrés à la prise en charge psychosociale et à l’amélioration de la qualité de vie des personnes touchées par le sida, dont le nombre est en augmentation – plus de 150 000 en 2005.

Développer l’accès aux soins et aux traitements des malades des pays en développement. Sidaction a été l’une des premières associations de lutte contre le sida à financer l’accès aux traitements antirétroviraux. Aujourd’hui, 85 % des malades ayant besoin d’être mis sous traitement n’ont toujours pas accès aux antirétroviraux.

Accélérer la recherche et tout spécialement la recherche fondamentale et le soutien aux jeunes chercheurs. Sidaction est la seule association française de lutte contre le sida à soutenir la recherche.


Le SIDACTION 2005 a recueilli 4,2 millions d'euros provenant de 92 000 donateurs et a permis d'agir sur tous ces fronts tout au long de l'année.

En 2006, Sidaction continue son combat avec la même ferveur grâce à la mobilisation de tous ses donateurs, de ses bénévoles, de ses partenaires, des médias, des journalistes, des artistes et de nombreuses villes qui se sont déjà engagés à participer au SIDACTION 2006.

Vous aussi, soyez au rendez-vous du SIDACTION 2006 !

N.B. : En Nouvelle-Calédonie aussi il y a plein de choses d'organisées. Pour tous renseignements contacter les associations Solidarité sida (+687 24 15 17) et Comité de lutte contre le sida (+687 28 63 38) ils sauront vous renseigner et vous aiguiller.

Une blague que j'ai beaucoups aimé raconter

Alors, on est dans une petit ville de province en France. 2 hommes célibataires (hétéros je précise) se lamentent de leurs sexualités respectives. En fin surtout un en fait. Le mec frustré s'en aperçoit et lui dit :
"Tu te rends compte. ça fait des mois qu'on n'a rien tiré et toi t'as l'air... bien. Tu es sûr que ça va ?
- heu ho, si si tu as raison ç'est pas cool, répondit l'autre.
- T'es bizarre. T'es sûr que tu ne me caches rien ? insiste le 1er.
- heu, bon, d'accord. Si. Moi en fait je vais plutôt bien.
- Comment tu fais ? I l y a des nouvelles en villes et tu ne pas rien dis ? Saloperie va ! Alors ? Aller accouche !
- Bon suis-moi, répond l'autre avec un air mystérieux."
Et les voilà tout 2 dans les bois en automne au milieu des arbres quasi dénudés et des feuilles mortes.
"Mais qu'est-ce qu'on fou là dans les bois du couvent, je veux pas devenir none ! demande le 1er intrigué.
- Cache-toi là, lui répond seulement l'autre en désignant un gros arbre, ne bouge surtout pas et regarde."
Alors le 1er, perplexe mais ayant tout de même très envie de se faire un bon coup, se résigne, ne dit rien et va se cacher. Là, il voit sont copain au milieu des arbres se foutre à poil, cacher tout ses vêtements sous des feuilles près d'un tronc, se coucher au milieu des feuilles mortes et se recouvrir complétement avec elles. Tout, sauf son pénis. Et voilà que le 1er voit le pénis de son copain visiblement dressé d'exitation au milieu des feuilles mortes. Il allait sortir pour le traiter de singlé quand il entendit une voix féminine chanter.
"...des champignons, des champignons, des..." Et il vit apparaître au coin du bois une jolie petite nonne tout de bure vétue en pleine cueillette. Elle semblait y mettre une belle allégresse la bougre.
"...des champignons, des champignons, des ... mais... des... des... desss... " et voilà notre petite bonne soeur tout aspergé de jus de champignon. Elle ne demanda pas sont reste et partie.
Son copain sortit de sous les feuilles un sourire satisfait aux lèvres.
"Hé, merde, génial ton truc ! dit le 1er mec qui avait tout vu.
- N'est-ce pas. Bon 'scuse je dois filer, un rendez-vous. Mais ne t'en fait pas elles sont toujours par 2, dit-il en clignant de l'oeil."
Et voilà notre frustré de service qui vite se dessape, fourre ses vêtements sous des feuilles, se couche, se camoufle de feuilles mortes et laisse dépasser un gros champignon dressé d'exitation.
Là il entend satisfait une voix féminine, bien qu'un peu plus grave, qui arrive.
"...DES CHAMPIGNONS, DES CHAMPIGNONS, DES..." ç'était une bonne soeur pas spécialement moche mais à la carrure d'athléte qui se dirigeait d'un pas décidé en sa direction un sourire innocent aux lèvres.
" DES CHAMPIGNONS, DES CHAMP... DES CHAMP... mais... mais... DES CHAMP... DES, DES CHAM !!! PIGNONS !" cria-t-elle en levant un bras triomphant.

P.S. : Je me croise souvent les jambes après avoir lu, comme beaucoups d'hommes. Et vous ? ;-)

Pensées

Parfois je me trouve fou d'autre en tous cas raisonnable. Où chez moi commence la folie, le génie ou encore le dénie de ma vraie nature (ça fait déjà beaucoups de suffixes en "ie" je trouve). Ma nature fait de moi comme tout humain un paradoxe. J'ai déjà un peu parlé de ça dans mes autres bafouilles. Chez toutes les personnes qui comptent ou ont compté dans ma vie il y avait toujours de ma part la quête de 2 choses : une personne simple et naturelle, quelque peu artiste, rêveuse et saine (d'où tout coulait avec facilité), quelqu'un avec pour qui la vie n'est pas une contrainte mais Est tout simplement (même dans le cas ou cette dernière ne répond pas toujours à ses attentes) et, en même temps, je voulais aussi sont contraire en une nature complexe, un psychisme hors norme et certains traits d'originalités voir d'anarchisme mentale ; quelqu'un qui réfléchi tout, voit loin, remet tout en question que ce soit par une attitude mentale différente ou une vision du monde singulière. En gros et pour faire court : quelqu'un à la fois simple et compliqué. La simplicité parce qu'elle m'offre un asile de tranquilité dans ce tumulte ou mon esprit parfois ce loge et la complexité parce que mon mental et ma créativité sans cesse en exergue s'ennuie de personne part trop simples et banales. Je n'ai encore jamais trouvé de perle qui me corresponde quant à ce schisme psychique mais j'en ai en revanche rencontré beaucoup qui recherche cette même symbiose chimérique et pourtant pas impossible (mais bien mythique pour sûr ;-) ). Quant aux amis extraordinaires que je côtoie ou à ma merveilleuse famille, ils sont tous rempli de cette subtile alchimie entre complexité et simplicité. Et pour moi vous l'aurez compris je ne vois pas cette dernière comme un défaut ou un déficite en quoique ce soit. Je les aiment tous énormément, plus que je ne le leur montre et ai énormement besoins d'eux tous (même ceux que je vois moins) ils m'apportent chacun à leur manière les éléments disparâtes de cette personne parfaite pour moi que j'idolâtre. Et même si je rencontrai un jour ce miracle, je n'en oublierai pas pour autant leur amour et le mien à leur égard. Je souhaite ici leur apporter autant qu'il m'apporte. La nature humaine est je pense ainsi simple et compliqué à la fois mais c'est vrai que parfois j'ai tout de même l'impression de repousser les limites de l'ubiquité mentale LOL.

Bien à vous et au monde,

Je vous aime tous,
xxx Dimitri

lundi, mars 20, 2006

Métamorphoses


La chenille en subit une lorsque le papillon prend sa place.
La Terre en a subit de nombreuses,
notamment avec l'apparition de la Vie et les changements d'airs successifs.
Le printemps, l'été, l'automne, l'hivers en subissent de toute éternité pour qu'ainsi nous puissions voir les saisons se succéder.
La naissance, la vie, la mort ainsi que le passage de l'état de petit être à celui d'adulte en sont également.
Tout autour de nous est changements évolutifs alors pourquoi pas notre âme ?
les hommes ont-ils peur à ce point de la Terre et de la Nature leurs mères nourrissières.
Nous croyons-nous si supérieur que rien ne puisse nous dépasser ?
Ne sommes-nous pas finalement plus que de simples animaux évolués dont la conscience de notre propre mortalité a alterré notre jugement, nos espoirs et notre propre finalité : évoluer.
Je souhaite que chaque être humain réalise qu'il n'y a pas d'évolution tardive et que nul ne peu se montrer supérieur à notre puissance native, à notre nature humaine, à notre animalité divine.

Bises affectueuses à tous,

Dimitri

dimanche, mars 19, 2006

Le Mythe fondateur wiccan... à découvrir, moi j'aime


Voilà une légende wiccane (Wicca = mouvement religieux néopaganiste) que j'aime beaucoup. Je la trouve riche en symbole. Alors avancez-vous, ouvrez votre âme et ressentez :

La Légende

Avant que le temps n'existe, il y avait l'Un ; l'Un était tout et tout était l'Un. Et la vaste étendue qui porte le nom d'univers était l'Un, omniscient, omniprésent, tout-puissant, éternellement changeant.

Et l'espace entra en mouvement. L'Un modela l'énergie en formes jumelles, égales mais opposées, tirant et façonnant la Déesse et le Dieu de l'Un. La Déesse et le Dieu s'étirèrent et remercièrent l'Un, mais ils étaient entourés de ténèbres. À part l'Un, ils étaient seuls et isolés. Alors ils transformèrent l'énergie en gaz et les gaz en soleils, lunes, planètes et constellations. Ils parsemèrent l'univers de sphères tournantes, et toutes choses reçurent sa forme des mains de la Déesse et du Dieu. La lumière parut et le ciel fut illuminé par un milliard de soleils.
Satisfaits de leur Oeuvre, la Déesse et le Dieu se réjouirent, s'aimèrent et ne firent qu'un. De leur union jaillirent les semences de toute vie et de la race humaine, afin que nos âmes issues elles aussi de l’Un puissent s’incarner sur la Terre et les autres planètes.

Sur Terre, la Déesse prit la lune pour emblème et le Dieu le soleil afin que nul ne puisse oublier auteurs. Tous naissent, vivent, meurent, et renaissent sous le soleil et la lune ; tout vient à passer sous le soleil et la lune, et tout se produit avec la bénédiction de l'Un, ainsi qu'il en était avant que le temps et l’espace n'existent.


Voilà.

samedi, mars 18, 2006

Ma spiritualité


Jeune, jusqu'à 17ans, j'ai été un cartésien chevronné : Rien après la mort, je ne crois que ce que je vois, un esprit très logique et carré etc... Et pourtant, à côté de ça, un tempérement très rêveur et créatif : Je passais des heures à me raconter des histoires et à rêver, plus tard je les couchais même sur le papier sous forme de dessin au crayon à papier que j'effaçais et faisais évoluer à la manière d'un dessin animé privé (J'ai toujours adoré les dessins-animés). J'étais aussi à la fois très tourné vers le moderne et ses gadgets et par ailleurs extrémement classique et conservateur : j'aimais (et aime toujours, même si avec qqs nuances aujourd'hui) les valeurs traditionnelles, les moeurs et les coutumes des premiers âges. Ha, moi et les paradoxes !

S'en suivit un conflit qui dura dura et qui a l'adolescence pris des proportions bibliques envenimées par une homosexualité refoulée et le classique mal-être de cet âge là. Il faut dire également ici, qu'à de très rares ouvrage près (L'étoile de Baux, l'Atlantide de Pierre Benoît etc.) je n'aimais pas lire autre chose que des BD même si, encore un paradoxe, j'adorais les mots et leur magie.

A 17ans, j'eu une discussion avec mes parents lors d'un trajet voiture au retour de Thio (une petite commune de Nouvelle-Calédonie) où comme à mon habitude je critiquais les lectures ésotériques et de développement personnel que ma mère lisait sur la base de ce qu'elle m'en disais car bien sûr je n'en avais jamais lu un seul. Son commentaire changea complètement mon optique par la suite : "Et si tu lisais ces livres avant de critiquer. Après on pourrait vraiment en parler, non !?" (c'est sous ces mots que je m'en rappelle). J'étais et suis encore fier mais pas stupide : elle avait raison.

Elle me passa donc 2 ouvrages choisis par ses soins (elle me connaissait déjà bien à l'époque : j'ai vraiment la chance d'avoir des parents fabuleux) : Ami, l'enfant des étoiles d'Enrique Barrios et La prohétie des Andes (The Celestine prophety) de James Redfield. Elle les avait très bien choisi : je dû me rendre à l'évidence, j'était croyant et le rejettais par peur de l'inconnu et du ridicule que ces apparents illogismes que génére la croyance véhiculent.

A compter de ce moment là, je devînt également un lecteur actif et chevronné. Je dévorais tout ce qui me passait par la main sur ces sujets. Très vite, je me suis même mis à la numérologie et aux tarots comme méthodes de connaissance de Soi et de Relation d'Aide.

Je suis aujourd'hui plus qu'un simple croyant : j'ai la Foi. Et crois que chaque chose arrive à dessein et qu'on a tout à en apprendre. La vie entière est une école. Alors nous avons le choix, moi je préfére de loin tenter l'aventure du bon éléve que du cancre ou du redoublant. Maintenant, au vu de mes quelques gamelles, j'ai déjà du suivre quelques chemins de traverses LOL. Personne n'est parfait et heureusement. Personnellement, je me vois comme un instrument, j'espère un jour savoir en jouer à la perfection et aimer de tout mon être la Terre, les gens et cet Univers. Je ne suis pas trop mal barré je crois ;-) . Enfin, on verra.

Mon côté traditionnaliste et païen resté latent dans mon coeur s'est réveillé également : ce chemin m'a rendu la Magie ! J'ai de nouveau mon droit au Rêve. je pense aujourd'hui que ma foi est authentique et logique mais qu'importe si ça ne l'était pas. Je suis un peu dans la logique du Pari de Pascal et je préfére croire et être heureux comme ça que dans la "vérité" et malheureux de ne pouvoir rêve. Car après tout cette attitude ne fait de mal à personne et seul le bonheur compte, non !?

Compils d'annonces pour le Bon : the Good and Right man


J'ai, comme certainement tout le monde au moins une fois (ne serait-ce qu'intérieurement), établi le profil de mon homme parfait (pas Parfait Parfait, juste parfait pour moi... qui me correspond quoi !). Ce profil a bien sûr évolué au cour des époques. Il s'est épuré et resserré je dirai : bah oui, avec l'âge on a au moins le privilège de savoir d'avantage ce qu'on veut et surtout ce qui est bon pour nous, et, dans le cas du couple, réciproquement bien sûr (encore heureux... si l'autre ne l'ai pas heureux, mais c'est qu'il va se barrer le con :-) ...et il aurait raison (pas si con donc LOL)).

Voilà la première mouture sur un site de rencontre néo-zélandais (bah oui moi j'aime l'exotisme et vivant dans le Pacifique, je ne le vois certe pas de la même manière que beaucoups mdr). L'annonce est en anglais et pour cause :

Searching for friend and almost the right man, not the perfect man but a man perfect for me : Openminded, who have somethings to say, bright in his passions but not too passionned also balanced, who love nature, a little spiritual and love also some superficial things, sensitive and a little intellectual but not boring, cute with a good looking, not necessary a perfect body but a cute one, cute eyes, smile and bottom (lol), active and more top, quite but who can have energy when it's necessary, mind, soul and body which is pleasant and nice but with some character too, right...

20 janvier 2006

Puis vînt une seconde mouture, en français celle-ci, sur un site calédonien de rencontre :

Salut, Je ne dois pas être spécialement doué pour les annonces parce que je ne reçois que peu ou prou de réponses. Peut-être aussi que je demande la Lune :-). Moi bientôt 29a, fin, châtain, enseignant et passionné par un tas de trucs RECHERCHE un mec sympa, bien, relativement équilibré (j'ai aussi mes névroses comme tout le monde), environ 30/40a, sachant ce qu'il veut (au moins un p'tit projet de vie à long terme qui ne reste pas dans un placard), libre, du genre fidèle (options à définir LOL), pas trop mal mais plutôt mâle, calîn, attentionné, ayant du caractère (mais pas casse-couille, je le suis pour 2 MDR), cultivé un minimum mais pas ennuyeux, possédant bcps d'humour mais sachant aussi être sérieux (juste 5min entre 2 moments de délires ou parce le sujet s'y prête), calme mais aussi fougueux, plutôt actif ;-), sexe mais tendre... en bref un mec bien, perfect for me. And, i hope, for you too. Soon, DL
16 février 2006

C'est 2 annonces ont semblerai-t-il suscitée quelques réactions diverses... Allant du simple "Tu demandes l'impossible" et autres dérivées à des mecs volontaires pour l'aventure mais pas près, voir couard, ou tout simplement ne me correspondant pas, en passant par tous les paumés de la créations que je ne critiques pas ici même si j'en donne l'air mais à qui bien sûr je n'avais rien à dire autre que "Non, désolé" "Pas intéressé". Mais ce n'est pas grave... Juste un peu décevant je l'avoue.

Voilà, vous venez de lire encore une de mes facettes... Alors, ça vous éveille quoi à vous ? :-)

(P.S. : pour les petites annonces LOL, je crois que je vais faire une pause et rêver... au moins un peu.)

Et si y'avait personne...


Je viens d'écouter une des dernières chanson d'un grand bonhomme : Alain Souchon (avec son inévitable complice Laurent Voulzy bien sûr).

En voici un extrait choisi :

"[...]
Il y a tant de torpeurs
De musiques antalgiques
Tant d'anti-douleurs dans ces jolis cantiques
Il y a tant de questions et tant de mystères
Tant de compassions et tant de révolvers

Tant d'angélus
Qui résonne
Et si en plus
Y'avait personne

Arour hachem, Inch Allah
Are Krishhna, Alléluia

Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Si toutes les balles traçantes
Toutes les armes de poing
Toutes les femmes ignorantes
Ces enfants orphelins [...]"

Il est certain que toutes nos religions ont leurs bons et mauvais côtés : l'histoire et l'actualité nous le démontre et nous le montre tous les jours. Mais si vraiment il n'y avait personne là-haut (ou ailleurs) alors comment justifier tout ça ?
Personnellement, je crois en des instances supérieures ou des lois cosmiques qui dépassent notre entendement et attendent de nous d'être comprises et accepter pour être en harmonie avec le Ciel, la Terre et les Hommes (femmes et enfants inclus ;-) ).
Maintenant, regardons les choses en face, si on regarde toutes les belles choses qu'ont véhiculé les religions : culture, socialisation, amour, compréhension, compassion, entre-aide, partage etc... alors là qu'importe qu'il y ai quelqu'un ou pas, ça nous aura tout de même permis de grandir et d'avoir foi et espoir en la vie. Mais regardons aussi l'autre face de la médaille, la folie des hommes catalysée par les religions et les idéologies diverses : massacres, génocides, intolérance, fourberies, destruction, guerres etc... Alors là, quel gâchi si tout ça avait été fait pour rien (du reste, même sans avoir la certitude scientifique et palpable que Dieu existe, je trouve déjà que ce sont là gâchi et abominations... mais si un jour la preuve arrive, irréfutable, imaginez !).
Il y a dans les religions, les idéologies et autres philosophies du monde une perpétuelle dualité entre d'une part l'intention initiale généralement noble et belle et ses réalisations et d'autre part le résultat final souvent véhiculé par les hommes et leur soif de pouvoir dû à leur peur de la vie et de la mort et pour qui tant de massacres et d'horreurs ont été et sont encore.

Puissiez-vous me lire et vous dire, ou seulement vous rappeler, que le seul vrai chemin est l'Amour et le Partage... Peace and Love comme disaient certains ;-)

vendredi, mars 17, 2006

Le vent


Le vent est pour moi une des forces les plus magnifiques et un ami fidèle que j'ai souvent répudié sous le coups de la colère... Il faut dire qu'il souffle parfois un peu trop à mon goût LOL. Je m'en excuse auprès de lui ici car je l'aime tendrement.

Nul autre que cet élément n'a su m'élever autant. Lorsqu'enfant j'était effrayé par ses bourrasques, il m'apprivoisa de ses frasques. je le voyais tout jeunôt s'amuser de feuilles et de végétaux. Il m'attira à lui dans un souffle. D'une seule et unique bise. Après la peur de l'inconnu, vînt l'amitié franche et entière de deux étrangers qui avaient tout à se donner. Il devînt pour moi un prince et un confident bienveillant. Le soir, il était le gardien de mes nuits et chassait de ma vie les mauvais esprits. Le jour, il était le compagnon de ma solitude et de mes contemplations aux grès des autres éléments : la mer, la Terre et le firmament. Plus tard, je suis devenu indifférent. Ma vie avait pris un autre tournant. J'étais adulte. J'avais un métier et un amant. Une vie, une maison et du rangement. je ne vis plus en lui que les désagréments. De cela je m'en excuse. C'est lui d'ailleurs, docile et travailleur qui se rapprocha à nouveau de moi sans heurs. Un soir, il y a quelques jours, alors que je commençais à le revoir sous de meilleur ospices, il redevînt mon complice. J'étais fatigué ce soir-là, énervé et mal. Avec juste l'envie d'un bon somme sans plus de cérémonie. Seulement, du monde venait à la maison. Des amis tout aussi proche et sincère que le vent mon ami mystère. J'attendais là leur arrivé quand une brise me frôla la nuque, les épaules, le bras, la joue, le visage. Ce fut la plus tendre caresse de ces derniers mois. Assez content de lui, il continua. Ses caresses se firent plus douces, plus belles et plus précises. Il me mit en émoi. je ne crois pas me rappeller pareil douceur et sensualité depuis quelques années. Il est pour moi aussi bien un ami, qu'un amant. Je sais ça fait bizarre à dire mais si un jour un homme véritable se montre aussi incroyable et désirable. Je sais que le vent mon ami, se retirera sans bruit. En attendant, je le remercie encore ici d'être cet ami et ce malgrès tout mes soucis.

LOL ma prose et un peu lourde j'en convient sans nul doute. Mais je ne voyais pas comment parler du vent sans autant de rime en "an" :-)

Bises à tous

Les oiseaux des mers et autres princes des Nués


Voilà un poème d'un auteur que j'adore, Baudelaire. A sa lecture, je me suis beaucoups identifié à son héros, à ce prince des nués, à cet Albatros.

L' Albatros

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

Baudelaire, Les fleurs du mal

Tout jeune je me suis souvent trouver comparable à cet albatros : à l'aise dans l'univers des idées, des rêves, des phantasmes et des concepts mais très peu dans le monde matériel et concret très hiérachisé et contraignant des humains. Je ne l'avais pas lu à l'époque mais lorsque que je l'ai découvert en cours de français au collège (après le primaire pour nous), je l'ai compris immédiatement. Juste avant de le lire, un autre oiseau des mers m'avait déjà fait don de ses grâces : j'ai eu ma seule bonne note en dictée avec un extrait de Richard Bach : Jonathan Livingstone le Goëland (Je crois que certains connaissent)... je l'ai lu bien plus tard mais j'ai ressenti là encore la même sensation, la même compréhension du texte et de la métaphore. Je suis moi-même un oiseau de mer qui veut aller plus haut et transcender son humanité. La différence est qu'avec l'âge, j'ai entre temps appris aussi à m'intégrer. je vous aimes ;-) Dimitri

jeudi, mars 16, 2006

Jeu d'écriture avec Nicolas Kurtovich (2001)


Voilà le résultat d'un jeu d'écriture lors d'ateliers du même nom à l'école normale (école des maîtres ;-) ) courant 2001. Le résultat, un poème a entendre, rythmé je trouve mais sombre et au titre tiré par les cheveux LOL... Quoiqu'il en soit, je l'aime bien et vous le fait partager ici.

(En illustration, le résultat perso d'un atelier plastique lors de ma formation à l'école normale avec un artiste calédonien que j'adore : Subileau, cette oeuvre s'appelle "Infini de Vie")

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Consigne du jeu : A partir de la série de mots prélevées d'une nouvelle de Nicolas Kurtovitch, écrivez un texte en restituant l'ambiance que ces mots et expressions vous suggèrent.

"sabre d'abattis - autres petits secrets - la route goudronnée - la terre - détruire l'équilibre - personne ne le vit à son travail - il avait instinctivement pris un rythme de coupe bien précis - des trop vulgaires - une parole de paix - une touffe de lantanas - ce vieil homme - les voix de ton ventre - de violants coups de hache - le visage contre terre - il la répandit dans ses cheveux "

“ mélancolie monotone d'un soir d'été sans lune ”

Un sabre d'abattis s'abattit dans ses cheveux, dans ses cheveux. Dans ses cheveux il s'abattit, s'abattit, s'abattit. Sous ses cheveux, il tressaillit.

D'autres petits secrets revenaient à sa mémoire. D'autres petits secrets qui réveillaient en lui moultes souvenirs telle une file de voitures sur une route goudronnée. D'autres petits secrets...

La terre subtil équilibre, la terre merveilleux équilibre,
l'homme destructeur d'équilibre ;
L'homme, détruire l'équilibre, l'homme, construire l'équilibre,
Homme, équilibre.

10 janvier 2000, personne ne le vit à son travail, personne, qui ?
Mais qui est personne, et qui est-il lui ?

Souvenirs, secrets, hommes, terre, ...équilibre.

Mon cerveau étranger, mon cerveau espéré. Stop !
Il avait instinctivement pris un rythme de coups bien précis.
Un rythme inconnu, un rythme trop connu.
Un prégnant, un fatiguant, un flippant... Stop !

Des traces trop vulgaires me reviennent en mémoire, des paroles de paix, une touffe de lantanas, ce vieil homme sur le bord de la route goudronnée un matin d'été.
Les voix de ton ventre sont impénétrables seigneur ; Où places-tu ton ego seigneur ? Où places-tu notre foi ?

Vois ici le cri d'un homme déchiré, d'un vieil homme sur le bord d'une route
goudronnée.

Tes cris raisonnent en moi tels de violents coups de hache, hache, hache.

je n'en peux plus saint homme, j'en n'en peux plus.
je cherche la paix, la paix, je cherche la paix, le croiras-tu ?

Le visage contre terre je fuis; Le visage au delà des terres je bénis.
Que préfères-tu, saint homme, que préfères-tu ?

La réponse ne se fit pas attendre. L'Amour arriva, la vie s'effaça, la vie continua et le saint-homme, oui, le saint-homme, la répandit dans ses cheveux, oui, dans ses cheveux. Il la répandit et du même coup nul ne faillit. La vie faiblit, la vie pâlit mais jamais elle ne plie. Et vous seigneurs, vous aimez-vous ?

Le pois(s)on rouge


Re... J'ai écrit ce conte moral et philosophique pour enfant il y a bientôt 3ans. J'étais à l'époque en poste dans une école de tribu à Nakety (commune de Kanala) pour ceux qui connaissent. Une expérience très riche mais aussi très éprouvante : je n'en ai pas terminé l'année et ai du faire un plein trimestre de maladie pour état dépressif avant de retravailler. J'ai écrit ce conte en 2h un soir où la journée a été plus pénible que les autres. Certains de ces jeunes enfants dont j'avais la charge m'insultaient, ils me traitaient de sale blanc en langue, d'autres caractériels faisaient valdinguer leurs affaires de leur bureau et un autre enfin fuguait de la classe si je le contrariais. Bon tous n'étaient pas ainsi mais le petit nombre qui l'était était ingérable pour le jeune instit débutant que j'étais. J'adore mes enfants et s'est bien là le problème, ce jour là un d'eux et venu me frapper du poing à bride rabattue après que je l'ai remis à sa place faute d'une attitude et d'un travail correct. Il ne m'a certe pas fait mal mais j'ai été choqué. C'était et c'est certainement encore un enfant attachant et brillant mais dévoré par un sombre sentiment : la colère. Le soir même j'écrivais ceci...

Le Poisson Rouge

Il était une fois un enfant appelé Manou. A 9 ans, Manou aimait jouer sous les cocotiers. Comme il aimait sa maman aussi avec sa douce odeur de gâteau à la banane, son plat favori. Mais je crois que ce que Manou préférait c’était la pêche avec son papa. Ils y passaient des heures.
***
Un jour, Manou, toujours parti pêché, était assis près de l’eau seul à rêvasser. Il attendait une prise ! Aussi ne fut-il pas étonné de voir arriver près de son hameçon un poisson rouge sang s’avançant furtivement dans l’eau turquoise. Aussitôt vu, aussi vite pris. Le poisson fut capturé.
Le poisson lui dit alors : « Toi qui sembles si heureux, je te prédis un très grand malheur si tu me gardes !
- Je t’ai attrapé, tu es à moi maintenant, lui répondit Manou.
- Si c’est ce que tu veux vraiment… » dit finalement le poisson.
***
Manou trouva bizarre ce poisson, en plus il n’aimait pas trop sa couleur. Elle lui rappelait le sang qui coule d’une blessure… et ça fait mal une blessure. Mais il avait attrapé ce poisson et il voulait vraiment le ramener à sa maison. Ses parents seraient fiers de lui pensa-t-il.
Il décida donc de le ramener chez lui. Mais, oh surprise, le poisson avait disparu, il n’était plus sur la plage du tout. En voyant ça Manou fut très en colère. Il râla pendant tout le temps que dura le chemin pour rentrer chez son papa et sa maman. Il était furieux !
***
Manou était arrivé chez ses parents. Il claqua la porte en rentrant, tellement il était en colère. Son père et sa mère furent très étonnés mais pour ne pas l’énerver encore plus, ils décidèrent de ne rien dire. L’heure de manger arriva, la mère de Manou servit le repas et le père demanda à Manou de venir s’asseoir pour manger. Là, Manou explosa. Il hurla sur son père, insulta sa mère et renversa la table. Les parents ne comprenaient rien : pourquoi leur enfant était comme ça ? Pourquoi Manou disait-il des choses si horribles ?
***
La mère de Manou se mit à pleurer à cause de lui, elle l’aimait tellement. Elle pensait que peut-être elle ne lui avait pas dit assez « je t’aime Manou ». Le père, lui, commençait à devenir rouge de colère devant son enfant. Il ne supportait pas ses insultes et il n’aimait pas du tout la table renversée. Manou lui continuait de crier des phrases et des mots tous plus moches et plus méchants les uns que les autres. Alors son père frappa. Il frappa Manou encore et encore. Il frappa Manou plus de 100 coups, 3 coups pour chaque insulte de Manou. Manou avait mal. Sa mère pleurait et hurlait. Le poisson rouge sang avait prédit à Manou la fin de son bonheur et le poisson avait gagné. Manou n’était plus du tout heureux, il était triste. Comment allait-il faire pour être encore heureux comme avant ? Il n’y arrivait plus. C’était fini.
***
Depuis ce jour où Manou a attrapé le poisson couleur de sang, il n’arrive plus à être heureux. A chaque fois qu’un autre enfant lui parle, il dit des gros mots et l’enfant s’en va. Quand il joue avec les autres, il les tape. Si une grande personne lui demande quelque chose, il ne veut rien faire et il l’insulte avec les mots les plus horribles qu’il a appris avec ses grands frères et grandes sœurs ou en écoutant les autres grandes personnes. Il ne fait plus jamais rien de gentil. Et si jamais il fait quelque chose de bien, juste après, il fait une bêtise. Même si Manou fait tout ça, Manou est triste. Parce que Manou, lui, ne veut pas être méchant. Mais être gentil, il ne sait plus le faire. Il pleure souvent quand il est tout seul dans son lit. Oui, il pleure souvent.
***
Un jour, plus âgé, Manou se balade en forêt près de sa maison. Il était fatigué de sa marche alors il décida de s’arrêter et de regarder les arbres un petit peu. A ce moment là, il entendit une petite voix : « Dis, tu veux bien m’aimer ? ». Manou se retourne, il cherche qui a parlé. Il cherche encore et trouve une petite feuille verte toute ronde en forme de cœur sur un grand arbre. « Dis, tu veux bien m’aimer ? » répète encore la petite feuille. Manou eut très peur, il se rappela du poisson rouge sang. Il refusait d’écouter les mots d’amour de la petite feuille. Il avait peur de tout mais surtout, il ne voulait pas encore que quelqu’un lui dise qu’il sera malheureux. Non il ne l’écouterait pas. « Aime-moi ! criait pourtant la petite feuille.
- Non ! hurlait Manou ».
***
Alors, Manou partit vers la maison. Il était comme un fou. Il prit de l’essence et des allumettes et retourna près de l’arbre en pleurant. Il recouvrit tout l’arbre avec l’essence. Ça sentait fort. « Creu creu, toussait la petite feuille ». Puis Manou alluma une allumette. L’arbre brûla tout de suite. On le voyait de loin. Après quelques minutes, les pompiers et les gendarmes arrivèrent. Les pompiers éteignirent le feu et les gendarmes arrêtèrent Manou. Sa maman et son papa ont beaucoup pleuré ce jour là.
***
Aujourd’hui, Manou est en prison. Parce qu’après l’incendie de l’arbre, Manou a fait beaucoup d’autres bêtises. Il a volé, triché, menti et tué d’autres personnes. Les autres, les gens qui n’ont pas fait beaucoup de bêtises ne veulent plus voir Manou. C’est pour ça qu’il est en prison.
***
Manou est très en colère. Il est en colère parce que depuis qu’il a attrapé le poisson couleur de sang il n’a plus jamais été heureux et plus personne n’a aimé Manou. Si ! quelqu’un a aimé Manou : une petite feuille d’un arbre en forme de cœur. Mais Manou l’avait tué ! Il était donc tout seul. Il voulait mourir mais il avait bien trop peur de la mort. Alors Manou attend de sortir de prison pour se venger de tous les autres gens qui l’ont enfermé. Il est très en colère maintenant et il dit à tout le monde qu’il sera encore plus méchant quand il sera libre. Manou attend la fin de sa punition, après il sera libre de sortir de la prison et il pourra se venger des gendarmes, des pompiers, des riches, des pauvres… de tous les gens du monde entier.
***
Manou est sorti de prison depuis hier maintenant. Aujourd’hui, il décide de se balader dans la forêt pour réfléchir dans le silence. Il cherche toutes les méchantes choses qu’il n’a pas encore fait. Il veut se venger.
En chemin, pendant qu’il se balade il s’arrête et entend des hurlements : « Non, je ne t’écouterai pas ! jamais plus je n’écouterai personne ! je souhaite que le poisson rouge couleur de sang vous détruise tous ! personne n’a le droit d’être heureux ! » cria la voix excitée. Manou sentit tout son corps trembler en entendant quelqu’un d’autre parler du poisson couleur de sang, jamais il n’en avait parlé à personne !
***
Il court, court jusqu’à cette voix brutale et pleine de haine. Mais il arriva trop tard. Au milieu de la plaine devant lui, il voit un homme en pleurs, des pompiers, des gendarmes et un arbre brûlé. Il s’approche, regarde l’arbre brûlé. Soudain, il entend une petite voix : « Aime-moi… ». Alors Manou se baisse, voit une petite feuille ronde en forme de cœur, la ramasse et pleure. Manou ne pleurait plus jamais depuis qu’il était devenu grand, il préférait hurler et se mettre en colère contre le monde entier. Mais là, devant la petite feuille qui lui demande à lui de l’amour, il pleure. Il pleure comme jamais un enfant ou une grande personne n’a jamais pleuré : beaucoup, beaucoup, beaucoup. Il pleure puis très fatigué s’endort contre l’arbre brûlé avec la petite feuille entre les mains. Cette nuit là Manou rêve, il rêve qu’il est heureux et Manou ne veut plus faire de mal aux gens, jamais.
***
Plusieurs jours après, en se promenant sur la plage, il voit arriver un poisson rouge magnifique. Il a peur mais ne bouge pas. Le poisson arrive près de lui. « Bonjour, lui dit le poisson.
- Que me veux-tu ? lui demande Manou.
- Moi rien, répond le poisson.
- La dernière fois que je t’ai vu, dit Manou, je n’ai eu que des malheurs.
- Ho, mais ce n’était pas moi. Tu as dû voir mon frère : ‘le poisson de la colère’. Moi je ne suis pas comme lui crois-moi.
- Qui es-tu alors ? demande Manou.
- Je suis le poisson de l’amour et du bonheur. Je commande la bonté, la joie, le partage, la générosité et un très beau mot qu’on appelle la fraternité. Je suis venu te prédire que maintenant tu seras toujours heureux. »
Et le poisson partit. Manou pleura encore ce jour là. Mais c’était des larmes de bonheur.

Fin.

Velléité et courage

Grrr j'ai plein de rêves dans cette vie : vivre de mes talents en relation d'aide et parapsychologie, publier mon épopée fantastique (commencée depuis fin août 2005), vivre à l'étranger au moins qqs temps, vivre une belle histoire d'Amour et qu'elle dure et s'épanouisse (au moins pour celui-ci ça ne dépend pas que de moi), devenir célébre et respecter pour tous mes talents, aider les autres, m'aider moi-même etc. pleins de rêves quoi !
Pourtant je souffre d'un mal affreux : je suis vélléitaire et lâche (pas vis-à-vis des hommes ou des situations périeuses de détresse, non là ça va même bien, juste lorsqu'il s'agit de faire des efforts, là il me faut m'armer de force et de courage ainsi que de volonté et souvent je flanche avant, sauf si j'ai réussit à m'y mettre après ça roule tout seul). Alors expliquez-moi, comment on peut accomplir tout ce qui est nécessaire de faire pour atteindre ses rêves si on manque de volonté et d'auto-conviction ? :-( LOL
En plus, j'ai aussi un manque cruel de confiance en moi, ceci explique peut-être cela. J'en conclu donc qu'il va me falloir me botter mes fesses tout seul toute ma vie ou cesser de me plaindre lorsque qq chose dans cette vie me déplait. Heureusement, j'ai la foi, je sais qu'avec du temps et des efforts j'y arriverai mais en attendant dure dure pfffu. Enfin, chacun son karma. Et puis en attendant, si je manque de courage, je ne manque pas de pugnacité. Et aussi, elle n'est pas si mal ma vie, non !? ;-)